Article sur la conférence de presse d'Yves Zehr (L'Alsace, 20/11/2010)

Publié le par sauvons-les-coop-alsace.over-blog.com

Coop

Yves Zehr veut modéliser les magasins de proximité
Yves Zehr (au centre), PDG de Coop Alsace, entouré de Serge Lorentz, secrétaire général (à droite) et de Léon Gengenvin, membre du conseil d’administration (à gauche). Photo Jean-Marc Loos

 

Le PDG de Coop-Alsace est revenu sur l’éviction de son prédécesseur et a expliqué le repositionnement du premier distributeur alsacien.

 

Yves Zehr est longuement revenu, hier matin, sur les raisons de son départ, puis de son retour à la présidence de Coop-Alsace. « La première motion de défiance à l’égard de l’ancien directeur général, Denis Fischer, s’était soldée, en octobre, par une égalité des voix », explique, Yves Zehr qui s’était abstenu, un administrateur étant absent.

« Brutalité des fermetures »

 

Yves Zehr avait alors préféré abandonner la présidence. Mais la confiance des banques ne s’étant pas reportée sur son successeur, « la seconde motion de défiance a été adoptée, le 6 novembre dernier, par 6 voix contre 4 », détaille-t-il.

Il a accepté à 63 ans de reprendre les rênes pour « recruter un nouveau directeur général, ressouder le comité de direction, retrouver la confiance du monde bancaire, remotiver les salariés et replacer le client au centre des préoccupations de Coop-Alsace ». « Le futur directeur général devra connaître la grande surface et le commerce de proximité : il ne sera pas facile à trouver et il ne faudra pas se tromper », insiste-t-il.

 

Il est reproché à l’ancien directeur général « la brutalité des fermetures des treize magasins de proximité » et les coûts induits par la conservation d’une informatique et d’une logistique à côté de celles mises en place par Leclerc. Mais il a tenu à préciser que ce n’était pas Leclerc qui avait pris le pouvoir à la Coop : « Leclerc est notre partenaire, mais nous gardons notre indépendance financière et notre liberté d’entreprendre. »

 

Quant aux magasins de proximité, il souhaite obtenir, d’ici la fin de l’année, une modélisation, en termes de gérance, d’assortiment, de look ou de tarifs pour les développer.

 

Il confie que Coop a de tout temps fermé et ouvert des points de vente : « Nous avions 700 magasins en 1975 contre 250 aujourd’hui, alors que le chiffre d’affaires a doublé » en monnaie constante.

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C
<br /> BONJOUR.IL FAUT ABSOLUMENT FAIRE PRENDRE CONSCIENCE AUX ALSACIENS QUE D ALLER FAIRE DES COURSES EN ALLEMAGNE MET EN PÉRIL LES MAGASINS DE PROXIMITÉ DONT NOUS AVONS TANT BESOIN.LORSQU IL N Y AURA<br /> PLUS DE COOP, NOUS SERONS TOUS OBLIGÉS DE PRENDRE NOTRE VOITURE ET D ALLER DANS DES CENTRES COMMERCIAUX... N OUBLIONS PAS QUE COOP FAIT VIVRE 4200 SALARIÉS. DE PLUS,Y A T IL VRAIMENT UNE ÉNORME<br /> DIFFÉRENCE ENTRE LES PRIX ALLEMANDS ET FRANÇAIS? OUI, SUR LES SHAMPOOINGS ET QUELQUES BRICOLES.. MAIS LES FRAIS D ESSENCE... LE TEMPS PERDU. J ESPÈRE QUE TOUS CES GENS QUI TRAVERSENT LE RHIN N<br /> AURONT JAMAIS BESOIN PLUS TARD DE MAGASINS DE PROXIMITÉ.<br /> MAIS COOP DEVRAIT TOUT DE MÊME REVOIR SES HEURES D OUVERTURES, ET SE DOTER DE PLUS DE PRODUITS.<br /> <br /> <br />
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